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POUR L’ENTREPRISE, LE SITE VITRINE UNE NÉCESSITÉ ?

28 février 2011 | Gestion de l'innovation, Gestion stratégique | 0 Commentaires

Nous traversons une période mouvementée du monde des affaires sur l’Internet. Le développement du Web 2.0, donnant une grande place aux réseaux sociaux, aux relations avec les clients et partenaires, les programmes d’achats de mots-clés, le développement des services d’optimisation (SEO) pour les moteurs de recherche, les programmes d’emailling sont des considérations environnementales actuelles qui doivent être prises en compte dans la présence d’une entreprise sur l’Internet.

Pour cette visibilité, les avis des professionnels du marketing sont partagés : Certains prônent qu’une vitrine sur l’internet est un incontournable et qu’un site web développé par des professionnels est la solution pour capter l’attention des clients potentiels. D’autres pensent que la participation aux réseaux sociaux, l’inscription et le déploiement de commentaires sur les forums et l’utilisation des plateformes de partage peuvent répondre aux besoins de la présence de l’organisation sur le Web. Ces mesures dans les deux cas sont, la plupart du temps, appuyées par l’utilisation des médias traditionnels, journal, radio, télévision, affichage, dans la stratégie de  mix-marketing de l’organisation. Pour certains, le développement du Web 2.0 constitue une période décisive, D’autres pensent que ce n’est qu’une période un peu plus mouvementée qu’à l’habitude et que la situation devrait revenir au calme dans les prochains mois, après que les utilisateurs auront étanché leur soif de nouveauté dans ces nouveaux outils.

Le site vitrine représente la plupart du temps, pour une organisation son activité, ses produits et services et aussi ses coordonnées. C’est souvent vendu comme un outil important pour renforcer la notoriété d’une marque ou développer celle d’une nouvelle entreprise. Avec un graphisme adapté à l’organisation et sa stratégie de communication, le site vitrine se compare à une carte d’affaire numérique disponible à tous les internautes du monde entier.

De l’autre côté, avec le Web 2.0, nous passons d’un discours de marque, à l’égard d’une clientèle passive, à des discours du consommateur pour le consommateur. L’échange d’information entre consommateurs à l’égard des produits ou services exerce une influence grandissante dans le processus d’achats. De plus en plus de marques aujourd’hui ont bien compris que de voir en l’Internet qu’un média publicitaire supplémentaire est une vision vouée à l’échec. L’Internet est un média communautaire qui place l’utilisateur au centre de toute communication. Les entreprises et organisations peuvent dorénavant entrer en communication et entretenir des liens avec des clientèles ciblées. De plus, parmi les forces qui font le succès d’adhésion au modèle Web 2.0, les entreprises et organisations peuvent développer leur propre application sans pour autant avoir des compétences en programmation. Ils peuvent ainsi utiliser en complément de la plateforme d’échanges et de discussions, des applications intégrées au programme pour des fins commerciales et s’adresser à des personnes sensibilisées à la marque ou encore à certains produits de l’entreprise.

Alors, que penser de ces avis différents et où se positionner pour ceux qui utilisent l’Internet pour faire des affaires et en tirer une source de revenus. Je n’ai pas la prétention de pouvoir arbitrer le débat, toutefois, je peux ici vous parler de mon expérience personnelle.

Sur un premier plan, j’ai été interpellé au cours des dernières semaines par un entrepreneur qui avait une présence active significative sur Facebook et qui voulait accentuer sa présence sur l’internet pour y vendre un produit. Il s’était d’abord fait conseiller le développement d’un site vitrine et de réaliser ses transactions à partir d’un lieu physique commercial. Bien que voyant un certain bien fondé au développement d’un site vitrine, celui-ci considérait que les relations qu’il avait développé avec ses très nombreux amis de Facebook représentaient un actif important à ne pas négliger. Il avait, auprès d’eux, établi des relations personnelles significatives qui lui permettaient de transiger à distance sur l’Internet. Il pouvait s’épargner les opérations de réception de commandes, de facturation, de perception des revenus et de gestion des encaissements qui pouvaient demander assez d’énergie pour une entreprise en démarrage. Suite à des échanges sur ses besoins actuels et futurs, et son environnement d’affaires, le bien livrable qui lui a été produit, repose sur une application «Boutique en ligne» sur sa page de marque Facebook, solution adaptée à la situation actuelle. La qualité des relations développées avec ses amis et les échanges entres les personnes qui sont adeptes de la marque ont influencé son choix. Il s’inscrit aussi dans le développement d’un site transactionnel, sur la base d’un «système de gestion de contenu» (CMS) couplé d’un «système de relations client» (CRM) à moyen terme qui lui permettra une indépendance face aux modifications des développeurs de Facebook.

Dans un deuxième cas, j’ai eu à intervenir auprès d’une entreprise livrant à des clients locaux, des produits par l’entremise d’un service de transmission florale. J’ai analysé et conseillé le propriétaire sur le développement d’une présence sur l’Internet. L’envoi et la livraison de fleurs à partir de l’internet est un secteur très développé aux Etats-Unis, le quatrième plus grand nombre de transactions pour l’année 2009 et la tendance s’installe au Canada. Comme c’est un secteur en développement, la production d’un site transactionnel «Système de relations client» (CRM) a été analysé au regard de l’environnement de l’entreprise. Avec un système de commission 20% pour l’envoyeur, et 80% pour le receveur, le développement d’un accès direct par le client représente un certain intérêt au chiffre d’affaires. Nos échanges sur la situation ont fait ressortir qu’une composante d’assurance qualité, le client accorde une grande confiance à son fleuriste local qui saura négocier avec le fleuriste éloigné afin d’avoir un produit de qualité et conforme à sa demande, vient influencer la décision du client de faire prioritairement l’achat auprès de son fleuriste local avant d’aller directement passer l’achat auprès du fleuriste éloigné. Le retour sur l’investissement dans le développement d’un site marchand était bien incertain et une vitrine Web répondait mieux aux besoins actuels du propriétaire. Les relations locales établies avaient priorité

Je peux constater à l’égard de ces deux situations, que les entrepreneurs orientaient leur choix non pas en fonction de faire parti de la parade, d’avoir comme tout le monde de son secteur un site d’entreprise sur l’internet, mais bien plus en fonction de leurs besoins du moment et de leur environnement. Bien que ces entreprises naviguent dans une période de renouveau numérique, ils ont agis en dehors de l’oppression du moment fournie par les conseillers ou par la concurrence. Leur décision a été prise à partir de leur analyse de la situation (forces faiblesses), des menaces et des opportunités que l’environnement offrait. Il y aura toujours une évolution des besoins et des technologies, mais ils doivent être subordonnés à la capacité et aux ressources de l’entreprise. Sans se reposer sur ses acquis, l’entreprise doit rester en équilibre d’un environnement changeant, les réseaux sociaux en nette croissance, et des ressources dont elle dispose. Il faut dès maintenant commencer à bâtir ses stratégies marketing de manière à les rendre évolutives pour l’avenir ou même avant-gardistes, l’environnement technologique à considérer de façon particulière.

MA PRÉSENCE D’AFFAIRES SUR LE WEB

1 octobre 2010 | Facebook, Gestion stratégique, LinkedIn, Twitter, Web Marketing | 0 Commentaires

Une entreprise sans site Web est l’équivalent d’une personne sans identité. Le Web est une énorme encyclopédie de l’information. Il est aussi devenu une vitrine pour faire la promotion de votre entreprise et plus dernièrement un lieu de contact avec la clientèle par la participation aux différents réseaux sociaux.

D’abord une vitrine

Un bon site Web met en lumière les raisons d’un client de vous choisir à la place de vos concurrents. L’Internet est plein de possibilités commerciales, particulièrement pour les services qui ne sont pas disponibles en mode hors connexion. Si votre site est bien construit et présente une bonne ergonomie, votre entreprise sera affichée lors de l’utilisation des moteurs de recherche comme Google. Beaucoup de consommateurs font une recherche initiale sur le Web avant de prendre une décision d’achat. Il est important qu’ils soient en mesure de vous trouver sur le Web avec un minimum d’efforts et d’y voir votre offre de service avec un maximum de confort.

Les principales règles ergonomiques sont : Le poids, c’est-à-dire le temps de chargement, un affichage rapide, le plus rapide possible car la majorité des internautes ne patientent pas plus de 15 secondes lors du chargement d’une page. 32% des internautes quitent les sites trop lents en moins de 5 secondes et n’y reviennent pas. Les grands utilisateurs ne demeurent pas plus de 3 à 4 secondes. Google a jugé bon de prendre en compte le temps de chargement des sites Web dans le classement des résultats. A contenu similaire, c’est le site qui sera le plus rapide à se charger qui sortira en premier. De plus, comme tous les utilisateurs n’ont pas la même résolution d’écran, votre site doit avoir une résolution de base qui n’amène pas l’utilisateur à se servir de la barre de défilement verticale et/ou horizontale. Une résolution de base de 1024X768 pixels qui était utilisée par 60% des internautes en 2004 fait place à de nouveaux standards. On constate un véritable boom des écrans dont le ratio largeur sur hauteur est de 16/10 au détriment des écrans classiques 4/3. Les résolutions 1440X900 et 1680X1050 sont en forte croissance répondant à la nouvelle taille d’écran sur le marché. Il ne faut perdre de vue que les internautes naviguent dans des conditions variées.

Pour la navigation, bien que la « règle des 3 clics », ait été largement utilisée, elle stipulait que toute information doit être accessible en moins de 3 clics, les nouvelles considérations de développement des sites doivent prendre en considération l’auditoire. Par exemple, un site eCommerce mettre l’emphase sur le tunel d’achat et une vitrine commerciale sur les images. Un site simple, épuré renforce la crédibilité de l’entreprise et il est important de savoir que l’organisation de l’information est importante Le visiteur a une tendance naturelle à prendre connaissance des informations contenues sur une page en suivant le parcours d’un «F» majuscule.

Les informations de base qui doivent être présentes sur la page d’accueil sont : Le nom et le logo de l’entreprise, Le slogan qui représente l’activité de l’entreprise, les services ou produits vendus et un hyperlien facilement identifiable vers les coordonnées des contacts de l’entreprise. Certes d’autres éléments d’ergonomie sont importants, le format des caractères, la couleur, les titres, les sous-titres, les légendes d’images, mais elles sont secondaires au contenu. Il est de plus en plus recommandé de ne pas installer de gadgets, d’animation flash, de compteurs. Ils n’amènent rien au contenu que le visiteur vient chercher.

Les mesures d’optimisation d’un site Web feront l’objet d’un prochain billet. Comment Google peut-il vous trouver avant les autres? Tout le monde sur le Web le veut…

Ensuite les réseaux sociaux

Avec l’avènement des réseaux sociaux et ses caractéristiques d’échange d’information portant sur un bouche-à-oreille virtuel, certaines entreprises ont compris l’importance de ce mode de communication et ont vu une opportunité d’affaires avec les millions de participants de Facebook, Twitter et aussi dans un autre ordre, business to business, (B2B) de LinkedIn. Ils y voient, au-delà d’un outil de promotion, des lieux de veille pour le secteur dans lequel ils opèrent, des lieux d’échange direct avec les consommateurs et dans certains cas, des occasions d’affaires. Le phénomène va plus loin qu’une mode, et va certainement durer. Il ne faut pas y voir nécessairement un filon d’or qui rendra riche instantanément, mais souvent, c’est une occasion de partager de l’information, de garder le contact et de fidéliser sa clientèle à long terme.

Parmi les objectifs poursuivis de la participation aux réseaux sociaux, on peut s’inscrire pour une plus grande visibilité en ligne, un meilleur positionnement dans les moteurs de recherche, parce que Google référence les statuts de Facebook et les twitts de Twitter, pour une amélioration des communications externes, pour une interaction directe avec les clients ou encore les internautes, clients potentiels en devenir et enfin, certains recherchent une amélioration de leur notoriété de marque. Il va s’en dire que tous recherchent une augmentation des ventes tant pour le court que le long terme. Il en va des fondements des entreprises de générer des profits. Utiliser les réseaux sociaux peut s’avérer intéressant. Toutefois, pour en retirer le maximum, il faut que ce soit collé à des objectifs d’affaires, donc faire partie d’une stratégie d’entreprise, et certains préparatifs sont importants.

Avant même de s’inscrire, il faut décrire qui on est, l’entreprise, et définir notre offre de services et la clientèle visée, sous l’angle d’un «elevator pitch». C’est le genre de court entretien, qui ne doit prendre que le temps qu’une descente d’ascenseur, qui consiste à bien présenter son idée, son produit, son service ou son entreprise de façon à influencer positivement la décision de son interlocuteur en notre faveur.

Comme deuxième élément de présence, le choix du réseau est important. Je j’ai déjà indiqué dans mon billet : http://www.gestionove.org/2010/08/facebook-twitter-linkedin d’août 2010, les objectifs ne sont pas les mêmes : Facebook est d’abord un réseau personnel, Twitter est un site de micro-blogging axé sur la veille et l’instantanéité, et LinkedIn est un site de réseautage professionnel. Vous devez y voir certains avantages pour l’entreprise parce que la participation a un coût personnel ou financier si vous confiez cette opération a une tierce personne.

Pour vous assurer une participation significative sur les réseaux sociaux, il faut porter une attention particulière à votre profil. Il est important de créer des profils qui tiennent la route : photos, identification claire, résumé concis et mise en avant des intérêts et objectifs pour que les personnes vous connaissent mieux ou aient envie de vous connaître. Il faut aussi penser à insérer son URL Twitter, Facebook ou Linkedin dans sa signature d’emails ou des documents officiels de son entreprise. L’élément fondamental est de suivre régulièrement les activités et de réagir dans les espaces prévus à cet effet. Le partage de contenu frais et percutant vous attirera aussi des visiteurs sur votre site Web. En ce sens, l’information sur les nouveautés est beaucoup appréciée.

Après avoir invité vos contacts à devenir vos amis, il faut être constant. Il faut être engagé, intéressé et motivé. Il faut avoir envie de se brancher tous les jours. Il n’y a rien de plus décevant que d’interagir avec un ami et ne pas avoir de retour dans un délai raisonnable.

La présence

D’après Kotler, un grand penseur du marketing, : “Le marketing est l’analyse, l’organisation, la planification et le contrôle des activités et des ressources d’une entreprise qui ont une influence directe sur le client, en vue de satisfaire les désirs et les besoins de groupe de clients sélectionnés, de façon rentable”.

Cela suppose de bien connaître et comprendre l’évolution de la demande et la situation qu’elle caractérise sur le marché des produits ou services.  En plus des 4P traditionnels : Prix, Produit, Place et Promotion, la Présence, particulièrement via le Web, devient essentielle.

Comment voyez-vous votre présence d’affaires sur le Web? Faites-moi vos commentaires…

Temps de chargement de site Web

http://www.selfseo.com/website_speed_test.php

http://developer.yahoo.com/yslow/

Concevoir son site Internet : le design et l’ergonomie

http://www.rankspirit.com/design-site-web.php

http://www.commentcamarche.net/contents/web/ergonomie.php3

Elevator Pitch

http://www.guilhembertholet.com/blog/2008/09/18/lelevator-pitch-en-10-points/

AffairesWeb

http://www.lesaffairesweb.com/2010/02/01/reseaux-sociaux-et-strategie-internet-un-pensez-y-bien/

JE PARTAGE MES FAVORIS

24 septembre 2010 | Outils technologiques | 0 Commentaires

Le partage de favoris en anglais « social bookmarking » est une façon pour les internautes de stocker, de classer, de chercher et de partager leurs liens favoris (signets). Les utilisateurs enregistrent des listes de sites Web qu’ils trouvent utiles. Ces listes sont accessibles aux utilisateurs d’un réseau ayant les mêmes centres d’intérêt. Ils peuvent être consultés par sujet, (alimentation et vins, livres, vidéos, commerce en ligne, ou de façon aléatoire. Ainsi, au lieu d’ajouter des sites à vos favoris sur votre propre ordinateur, vous les enregistrez sur un site accessible à tous, où chacun pourra les consulter. Vous avez aussi la possibilité de ne pas rendre un favori public. L’un des avantages de conserver ses favoris sur un site de partage de favoris, c’est qu’on peut y accéder depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet, par exemple depuis un cybercafé, son téléphone mobile, une bibliothèque. Ainsi, si vous tombez sur un article ou une page que vous trouvez intéressants et que vous voulez conserver pour les consulter plus tard ou pour les partager avec d’autres personnes, il vous suffit de cliquer sur l’un des liens souvent présents en bas de la page pour les ajouter à votre liste de favoris ou encore de les inscrire sur votre liste personnelle dans votre site de partage préféré.

Vous devez vous inscrire lors de votre première visite sur ces sites. Par la suite, ils se «rappellent» automatiquement de vous grâce à des cookies Les sites de partage de favoris les plus connus dans le monde anglophone sont par exemple del.icio.us, Digg, diigo. Les francophones ont à leur disposition, entre autres, bookmarks.fr.

Créé en 2003 par Joshua Schachter, racheté en 2005 par Yahoo!, del.icio.us l’un des sites les plus utilisé. Il est toutefois en anglais seulement mais son interface est facile d’utilisation. Le nom de domaine de del.icio.us n’est pas du tout dû au hasard puisqu’il s’agit en fait d’un jeu de mots. Il faut lire : delicious (délicieux en anglais). A la publication vous pouvez ajouter un marqueur è l’intention d’une autre personne de votre groupe. Si vous utilisez cette option, del.icio.us indique automatiquement à votre vis-à-vis que vous voulez attirer son attention sur cette page. Lorsqu’il ouvrira sa page del.icio.us, il verra que vous lui avez signalé un lien. Avec del.icio.us, on peut installer des boutons dans le navigateur pour rendre la sauvegarde des pages plus facile.

Développé comme expérience à partir de novembre 2004, le site a été lancé en décembre 2005. Digg est un site Internet communautaire qui a pour but de faire voter les utilisateurs pour une page web intéressante et proposée par un utilisateur. Typique du phénomène « Web 2.0 », il combine social bookmarking, blog et syndication (suivi des flux). Il dispose de plusieurs catégories, telles : Technologie, Sciences, Monde et Affaires, Sports, Divertissement et Jeux. Les nouveaux articles et les sites web soumis par les utilisateurs sont notés par d’autres utilisateurs. Si une proposition remporte le succès nécessaire, elle est affichée sur la page d’accueil.

 Créé en 2006, diigo illustre peut être l’évolution du partage de favoris. Ce site offre des fonctionnalités supplémentaires, il propose d’effectuer en parallèle la sauvegarde de nos favoris sur notre compte del.icio.us, mais il permet surtout de surligner et de sauvegarder différentes parties de la page web et de les conserver dans son bookmark diigo. L’outil permet même de récupérer un article que vous jugez intéressant et d’y mettre une note pour lecture plus tard. Après la lecture, il est possible de la classer ou encore de l’enlever de vos favoris.

 Créé en 2005 par Seth Godin, ce service se situe entre réseau social et «social bookmarking». Toute personne ayant une passion ou un intérêt particulier pour un sujet est invitée à déposer ses sites favoris sur une page (nommée lense) afin de les rendre accessible à tous. Une forme de rétribution est prévue si vos favoris sont pertinents et appréciés par les visiteurs

 Bookmarks.fr. Le site est simple. Il s’agit d’un site de partage de Favoris internet mais dans la langue de Molière. Ici on ne vote pas comme sur Digg , on partage c’est tout.

Le social bookmarking permet aussi de faire des découvertes intéressantes. Vous pouvez savoir quels usagers ont enregistré le même lien que vous. De là, vous pouvez consulter leur liste de favoris et découvrir d’autres ressources intéressantes. Ça permet le développement de réseaux passifs : vous partagez avec des gens que vous ne connaissez pas qui peuvent être n’importe où dans le monde. Pour quelqu’un qui utilise régulièrement le Web et qui veut organiser, décrire et partager ses trouvailles, le partage de favoris est très intéressant.

Mes favoris partagés

http://www.delicious.com/jean_claude.plourde

Et vous, y voyez-vous un intérêt?

Références :

 Le blog de Domonique,bibl.prof.

http://dominiquep.wordpress.com/2007/01/26/outils-de-partage-de-favoris-social-bookmarking/

Wikipédia l’encyclopédie libre

http://fr.wikipedia.org/wiki/Social_bookmarking

CONSEILS SUR VOS PARAMÈTRES FACEBOOK

9 septembre 2010 | Identité numérique, Outils technologiques | 0 Commentaires

 

Avec l’arrivée de certains nouveaux amis virtuels, j’ai constaté que plusieurs amis rendaient disponibles à l’ensemble de l’Internet, certaines informations sensibles à un vol d’identité numérique. Je vais vous entretenir dans ce billet des paramètres de confidentialité qui vont vous aider à protéger votre identité numérique sur votre page personnelle FACEBOOK. Depuis avril 2010 les dirigeants du réseau social ont modifié leur politique de confidentialité et les nouvelles règles imputent aux membres participants la responsabilité de configurer leurs paramètres de confidentialité.

À l’ouverture de compte, certaines informations vous ont été demandées lors de l’ouverture de votre compte  : votre Nom, Prénom, Courriel, Mot de passe, Sexe et la Date de naissance. Ces informations étaient obligatoires pour la création de votre compte. Mais certains éléments de configuration vous permettent de protéger ces données.

Lors de votre connexion sur votre page Facebook, vous arrivez sur votre mur (Babillard) et en haut à gauche, sous votre photo (Avatar) vous avez les éléments de votre compte : Messages, Événements, Photos et section importante, les Amis. À la base, il est important de réfléchir aux personnes que vous autorisez à devenir vos amis. Dès que vous acceptez une personne comme ami, elle peut accéder à vos informations personnelles. Pour la sécurité de votre identité numérique, il s’agit de montrer avec restriction une version partielle de votre profil et la façon de faire consiste à créer les listes d’amis : Personnel, professionnel, connaissances, collègue de travail, famille et autres que vous jugerez utiles.

Pour créer des listes adaptées à votre situation, il faut aller en haut à gauche dans l’onglet «Amis»: Il y a d’abord le téléchargement de vos amis actuels et à partir de ce groupe vous pouvez les classer selon vos préférences de regroupement. Vous pouvez aussi utiliser l’outil de recherche ou encore répondre à certaines suggestions des gestionnaires de Facebook pour compléter vos listes d’amis. C’est la première étape.

Par la suite vous aurez accès dans la section profil, en haut à gauche au coté de votre avatar, aux composantes de votre identité numérique. Ce sont : Informations générales, Photo, Relations, Goûts et intérêts, Coordonnées. En sélectionnant afficher mon profil, vous pourrez voir ce que vos amis peuvent consulter sur votre identité. Vous êtes invités à inscrire les informations demandées. Et il y a de nombreuses informations sensibles que vous déciderez de rendre disponible ou cacher à vos amis de Facebook. N’oubliez surtout pas d’indiquer que vous ne voulez pas que votre date de naissance soit affichée à tout le monde sur votre profil. À réserver pour un groupe restreint de préférence.

Ensuite, sur la ligne en haut à l’extrême droite, vous abordez le cœur de l’opération, la définition des paramètres. Ouvrir la rubrique Paramètres de confidentialité et vous avez deux sections : Informations de base et Partage sur Facebook.

Dans la section Informations de base, les trois éléments du haut, ne peuvent être personnalisés que pour certains groupes, vous devez choisir si vous les rendez accessibles à tout le monde, les amis de mes amis ou mes amis seulement. Les quatre éléments suivants peuvent être personnalisés à vos différents groupes. Dans chacun des cas, vous devez cliquer sur l’encadré pour voir les choix qui vous sont donnés. Après vos choix, vous pouvez voir l’aperçu de votre profil.

Vous devez retourner dans les paramètres de confidentialité pour compléter la section deux, Partage sur Facebook. Vous avez le tableau actuel de partage et pour le modifier, vous devez en bas, à la fin du tableau, ouvrir l’onglet «Personnaliser vos paramètres» Les trois sections s’intitulent : «Choses que je partage», «Choses que les autres partagent», «mes coordonnées». Dans la section «les choses que les autres partagent», je vous conseille de ne pas permettre aux autres personnes, même vos amis actuels de placer des «post» (commentaires) sur votre babillard. N’oubliez pas de décocher la case pour laquelle mes amis peuvent écrire sur mon babillard.

Pour la section des Coordonnées, ce sont des informations sensibles qui ne méritent pas une large diffusion. Je vous recommande d’en limiter l’accès à vous seulement. Vous minimiserez ainsi la sollicitation inconvenante. Vous pourrez par la suite, visualiser votre profil

Dans l’ensemble, je vous recommande de ne permettre l’accès qu’à votre liste d’amis personnels pour les éléments : Photos et vidéos dans lesquelles je suis identifié, et commenter mes publications.

Pour votre visibilité vous pouvez aussi vérifier quelles seront les informations qui seront relevées par le moteur de recherche sur Facebook en ouvrant la section applications et site web et en demandant de modifier les paramètres. Vous aurez accès à la dernière ligne du tableau à la recherche publique. En l’ouvrant vous pourrez y voir l’aperçu si vous cliquez sur le lien.

Réfléchissez à la manière dont vous voulez utiliser Facebook. Si c’est seulement pour rester en contact avec les amis personnel, il est préférable de restreindre l’information à ce seul groupe. 20% des utilisateurs rendent leurs photos accessibles à tout le monde et donne accès à des intimités sur leur vie sociale et privée qui peuvent poser d’importants désagréments actuels et futurs.

Salutations et bon succès!

Références :

Guide de gestion de la réputation en ligne

http://www.scribd.com/doc/33860830/Guide-de-gestion-de-la-reputation-en-ligne

Bien utiliser Facebook

http://www.geekeries.com/2010/04/22/bien-utiliser-facebook-n%C2%B01-regler-ses-parametres-de-confidentialite/

Je protège mon identité sur Internet

http://monidentite.isiq.ca/documents/guide_facebook2009.pdf

YOUTUBE ET LES AUTRES RÉSEAUX DE PARTAGE DU WEB 2.0

2 septembre 2010 | Outils technologiques, Slideshare, Web Marketing, YouTube | 0 Commentaires

Avec les réseaux sociaux les plus connus, que sont Facebook, 500 millions d’adhérents à ce jour, Twitter, 105 millions en avril 2010 et des adhésions de 300000 utilisateurs par jour, LinkedIn, qui présente des chiffres de 70 millions d’utilisateurs dans 200 pays et augmente d’une nouvelle inscription à chaque seconde, YouTube constitue l’outil de partage le plus connu. Facebook est un réseau social destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues, Twitter est un réseau de micro blogging, tandis que LinkedIn est un service en ligne qui permet de construire et d’agréger son réseau professionnel. YouTube entre dans la zone de partage un peu plus particulière de l’image

YouTube est la plus grosse plateforme vidéo du web ; rachetée par Google fin 2006 elle a remplacé Google Vidéo. YouTube est un service gratuit de partage de vidéos en ligne permettant à tout le monde de visionner et de partager des vidéos envoyées par les membres. YouTube permet aux gens de télécharger facilement et de partager des clips vidéo sur www.YouTube.com et sur des sites Web de l’Internet, des appareils mobiles, dans les blogs ou encore dans des courriels.

Le site a été créé en février 2005 par trois anciens employés de PayPal en Californie. Il emploie la technique Adobe Flash pour afficher toutes sortes de vidéos. En octobre 2006, Google a annoncé son acquisition pour 1,65 milliard $us. Il est après Facebook et Google le troisième site le plus visité au monde selon Alexa. Son interface est déclinée pour 23 pays en 28 langues. Environ 24 heures de vidéos sont uploadées par les internautes chaque minute qui passe.  La plupart des vidéos du site peuvent être visualisées par tous les internautes, tandis que seules les personnes inscrites peuvent envoyer des vidéos de façon illimitée. Les concurrents sont Dailymotion (France) , Myvideo (Allemagne). La vidéo “Lady Gaga – Bad Romance” a été vue plus de 212 millions de fois par les utilisateurs du site. Une autre vidéo qui conquis une large audience de 90 millions de spectateurs ; “Susan Boyle – Britain’s so Talented”. YouTube n’en finit pas de grossir, en attendant d’être rentable pour Google

Flickr est un site web gratuit de partage de photos et de vidéos, avec certaines fonctionnalités payantes tant pour des photos personnelles que pour des photographes professionnels. D’abord un projet de création de deux personnes de Vancouver, la création du site remonte en 2004 sous la paternité de Yahoo une société de services sur Internet, opérant notamment un portail Web. En novembre 2009, le site hébergerait plus de 4 milliards de photos et accueillerait plus de 54 millions de visiteurs uniques par an. Les comptes gratuits permettent d’entreposer et de partager 200 photos par mois et un compte professionnel coute environ 25,00 $ par an pour un usage illimité. L’interface de Flickr permet de gérer ses photos de manière rapide et interactive: il est ainsi possible de saisir les mots-clés, titre et descriptif de chaque image et de voir la page finale mise à jour immédiatement, sans avoir besoin de recharger quoi que ce soit.

Slideshare a été développé pour l’hébergement et le partage de présentations PowerPoint ou encore de documents de la suite Office, (OpenOffice, Microsoft Office) ainsi que d’autres types de fichiers. Vous uploadez votre fichier et celui-ci est ensuite accessible sur le site en quelques clics. L’application transforme les fichiers et permet de les lire dans un lecteur flash qui vous permet de naviguer très facilement entre les pages (slides) de votre fichier. Slideshare est également une vraie mine d’or puisque vous accédez à tous les fichiers uploadés sur le site par les autres membres du site. On y trouve notamment des présentations des grandes sociétés qui mettent leurs documents suite à des conférences ou encore des individus qui veulent partager leurs connaissances. L’intérêt étant que vous pouvez télécharger chaque document au format pdf suite à une inscription obligatoire. La taille maximale d’un fichier supporté est 100 Mo.

Tout le côté interaction est bien développé. Vous pouvez partager toutes vos trouvailles sur les réseaux sociaux les plus connus mais aussi poursuivre votre recherche via des mots-clés ou encore via une liste de documents jugés similaires par le site.

Scribd est un site communautaire proposant à ses utilisateurs de partager des documents texte. Le site est ainsi comparable à YouTube, à ceci près que le type de contenu véhiculé est différent. Il peut s’agir de recettes de cuisine, des recueils de blagues ou encore de conseils pratiques. Plusieurs sortes de documents peuvent y être partagées, comme le doc, pdf, txt, ppt, xls, ps ou lit. Une fois les fichiers partagés, ils peuvent être visionnés par n’importe quel visiteur. Un élément intéressant de cette formule d’utilisateur du iPapier est une fonction eCommerce qui s’est développée, le Scribd Store, afin de permettre aux vendeurs de livres d’augmenter leurs réseaux de distribution.

Digg est un site Internet communautaire qui a pour but de faire noter et voter les utilisateurs sur une page web intéressante et proposée par un utilisateur. Typique du phénomène « Web 2.0 ». Il dispose de plusieurs catégories, telles: Technologie, Sciences, Monde et Affaires, Sports, Divertissement et Jeux, qui sont divisées en sous catégories. Les nouveaux articles et les sites Web soumis par les utilisateurs sont notés par d’autres utilisateurs. Si une proposition remporte le succès nécessaire, elle est affichée sur la page d’accueil. Les lecteurs peuvent voir tous les articles soumis par d’autres utilisateurs dans la section digg/News/Upcoming du site. Dès qu’un article reçoit assez de votes, il apparaît sur le page principale de Digg. À l’inverse, si l’article ne reçoit pas assez de votes ou si différents utilisateurs reportent un problème avec celui-ci, il est placé dans la catégorie Digg all, d’où il est susceptible d’être supprimé.

Netlog est un site belge de réseautage social destiné à rencontrer des personnes, un peu le même style que Facebook. Il rassemblerait plus de 69 millions de membres à travers le monde et est disponible en 27 langues. Netlog utilise une technologie de localisation qui lui permet de cibler géographiquement et de personnaliser son contenu en fonction du profil de chaque membre. Ceci donne aux membres des facilités de recherche des autres membres dont le profil correspond à leur classe d’âge et à leur région.

Je n’ai pas abordé le BLOG qui est une partie maitresse du Web 2.0. Il sera l’objet d’un prochain billet.

Les avez-vous visité ? Quelles sont vos impressions ?

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